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Voici un lexique avec les définitions de termes employés dans les domaines de la géologie, la minéralogie et la gemmologie.
Crédit image : ©Charlie's Gems
Le terme "adularescence" (ou effet Schiller) désigne un effet d’optique dû à une interférence lumineuse au niveau des couches internes de la pierre, provoquant un phénomène naturel de miroitement sous sa surface. Celui-ci engendre des reflets colorés et chatoyants selon l'angle de vision. On observe très clairement ce phénomène d’adularescence avec la Labradorite et la pierre de Lune, par exemple
La biréfringence est un phénomène optique qui s'observe dans certains minéraux à travers un polariscope. Elle se caractérise par la division de la lumière en deux rayons dans le matériau, qui se propagent à des vitesses différentes, provoquant un effet de doublement de l'image.
La dureté d’une pierre désigne sa capacité à résister à l’abrasion et aux rayures.
L'échelle de Mohs a été établie en 1822 par le minéralogiste allemand Friedrich Mohs pour déterminer la dureté relative d’une pierre sur une échelle de 1 à 10, chaque nombre correspondant à un minéral (1 est la dureté la plus faible : le talc, et 10 est la plus grande dureté : le Diamant). La méthode consiste à trouver le minéral le plus dur que le minéral testé peut rayer et le minéral le moins dur qui peut rayer le minéral testé, parmi les 10 minéraux de référence. Il s'agit donc de trouver à la fois le minéral le plus dur et le moins dur par rapport au minéral testé, afin d'en déduire sa dureté sur une échelle de 1 à 10.
Les minéraux de référence de l'échelle de Mohs :
Le mot "gemme" est issu du Grec "Eima", transformé en "gemma", que l’on peut traduire en Latin par "ornement" au sens général du terme. La législation française regroupe désormais les appellations "pierres fines" (Aigue-Marine, Améthyste...), "pierres précieuses" (Saphirs, Rubis...) et "pierres ornementales" (Turquoise, Agate...) sous l’appellation unique de "pierres gemmes". Le terme "gemme" ne peut s’appliquer qu’à une pierre naturelle d’origine minérale, rocheuse ou organique (ambre, perle, corail), qui répond à des critères spécifiques de qualité, d’esthétisme et de dureté.
La gemmologie désigne la science qui étudie les gemmes et les pierres précieuses.
Le travail du gemmologue consiste à étudier, identifier et authentifier les gemmes à l’aide d’instruments spécifiques (microscope, réfractomètre...). Un gemmologue sera en mesure de déterminer la qualité, la provenance et la valeur d'une gemme sur le marché.
La géologie est la science qui étudie l'origine, la formation et la composition de la Terre ainsi que des roches, des minéraux et des fossiles qui s'y trouvent. Ce terme englobe également l'étude des processus géologiques (éruptions volcaniques, érosion, séisme, éruptions volcaniques, formation des montagnes...).
Le métier de lapidaire consiste à réaliser la taille et le polissage des pierres gemmes. Le choix de la taille (facettées ou non facettées par exemple) permet de mettre en valeur les couleurs, les reflets et la brillance des gemmes, qui seront ensuite utilisées en joaillerie pour la création de bijoux ou conservées en tant que pierre de collection ou d'investissement.
La minéralogie est une science qui étudie les minéraux et leurs caractéristiques dans le but d’identifier, de décrire, d’analyser et de classer les différents spécimens et leurs gisements. Il s’agit entre autres de déterminer leur origine, leur composition, leurs propriétés physiques et chimiques, leur processus de formation et leurs divers usage dans la société.
Un polariscope est un instrument utilisé en minéralogie et en gemmologie pour déterminer les propriétés optiques des minéraux et des gemmes. Constitué d'une source de lumière, d'un polariseur et d'un analyseur, il permet notamment d'observer et de mesurer l'intensité et l'orientation de la biréfringence des échantillons.
Un réfractomètre est un instrument qui permet de mesurer l’indice de réfraction d’une pierre gemme, afin d’aider à son identification. Son utilisation consiste à mettre en contact la gemme testée avec une partie du réfractomètre appelé "hémicylindre", qui est un verre à très fort indice. Pour assurer le contact optique, il faut déposer une goutte de liquide à fort indice entre les deux parties. Il suffit ensuite d’allumer la lumière et de regarder par l’oculaire afin de lire l’indice qui apparaît sous forme de ligne sur l’échelle graduée. On pourra alors comparer le chiffre obtenu au tableau des indices de réfraction pour identifier la gemme.
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